Nous disons au revoir à nos amis
Chris et Michelle qui prennent le train ce matin pour aller reconduire leur
fils Tommy à Clermont-Ferrand d’où il prendra le train pour revenir sur Paris
et ensuite l’avion pour revenir à la maison dans la région du Lac
Champlain. Il recommence l’école la
semaine prochaine. Chris et Michelle reviendront ensuite poursuivre leur marche
sur le Chemin.
Nous partons à 8h30 après un
arrêt à la boulangerie pour acheter une baguette garnie ainsi que des brioches
aux raisins. Nous ne prenons plus de
chance avec les promesses de restaurant ou de bar sur le Chemin.
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Arrêt à la boulangerie à Aumont-Aubrac |
Le temps est frais mais
ensoleillé nécessitant un coupe-vent ou un chandail en polaire. A la fin du
village, nous apercevons l’homme le plus populaire sur le Chemin, le chauffeur
de la Malle Postale. Je jette un coup d’œil
dans sa camionnette et je vois mon sac à dos bien installé en compagnie de ses
semblables.
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La camionnette de la Malle Postale qui transporte mon sac à dos |
A La Chazes de Peyre, nous
rencontrons une jeune et très grande suédoise portant un sac à dos rempli d’équipement
de camping. Nous l’avions vue quelques
kilomètres plus tôt dans le champ de vaches en train de défaire sa tente. Elle
se rend à Santiago de Compostelle qui est à 1600 km du Puy-en-Velay. Elle nous raconte que c’est à son réveil qu’elle
a aperçu les vaches près de sa tente.
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Un pèlerin a laissé ses bottes au pied de la croix |
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Nous arrivons à La Chaze de-Peyre |
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Serge avec la jolie suédoise |
Un peu plus loin, nous nous arrêtons pour jaser
avec Aimé, un jeunot de 91 ans, qui prend sa marche matinale. Il nous raconte qu’il est revenu vivre au
village avec sa femme à sa retraite, après avoir travaillé pendant plusieurs
années à Paris. Ils sont heureux ici et
leur petit-fils, qui habite par très loin, veille sur eux.
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Un jeunot de 91 ans rencontré sur le Chemin |
A Les Quatre Chemins, nous
trouvons le petit restaurant Chez Régine qui est ouvert, c’est un miracle. Déjà
plusieurs pèlerins sont attablés. Nous
commandons du café pour boire avec nos baguettes. Le café n’était pas très bon mais Régine
mérite de l’encouragement pour rester ouvert.
Nous jasons avec un couple de Hollande qui nous disent qu’il y a plusieurs
sentiers de randonnée dans leur pays.
Une autre idée germe dans nos esprits.
Quelques kilomètres plus loin,
nous laissons le GR 65 pour prendre la variante qui nous mène jusqu’à
Pratviala. C’est dans ce hameau que nous
avons choisi de passer la nuit. Le
sentier qui nous y conduit est étroit et bordé d’herbes folles qui doivent
faire le bonheur des vaches.
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En chemin pour Pratviala |
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L'heure de la sieste pour ces dames |
Aucune affiche n’indique où se
trouve le gîte « La Borieta del Prat ». Une chance que le hameau est petit et n’a que
deux rues; nous le trouvons par hasard.
10 personnes et 300 vaches vivent dans ce hameau.
Nous logeons dans une maison construite en 1723 et notre chambre est
située dans le grenier aménagé; c’est charmant. Nous aurions pu marcher plus
longtemps aujourd’hui mais il n’y avait plus de chambres disponibles dans le
prochain village sur le GR 65. Nous
soupons en compagnie de nos hôtes ainsi qu’avec un couple de leurs amis qui
logent dans la yourte adjacente à leur maison. Corinne nous sert un délicieux rôti de porc avec confit d'oignons et pommes de terre rôtis au four. Nous passons une agréable
soirée.
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La maison la Borieta del Prat datant de 1723 |
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Notre chambre dans le grenier |
Ah ce que j'adore ces petits villages et quelle belle chambre vous avez...
RépondreEffacerTrès bel endroit!
RépondreEffacerQuel beau voyage vous faites avec tous ces beaux paysages et toutes les rencontres. Je continue de vous suivre.
RépondreEffacerSuzanne